Un peu d'histoire

Au début du V° siècle, les Bretons qui habitent en Grande Bretagne furent chassés par un peuple barbare, les Saxons. Ces Bretons, qui étaient aussi des celtes, se réfugièrent en Armorique chez leurs cousins.

 

Parmi ces réfugiés, un couple d’Irlandais, FRAGAN et sa femme GWENN vinrent s‘établir dans un petit pays proche de Saint Brieuc et qui reçut le nom de PLOUFRAGAN, c’est à dire pays ou paroisse (PLOU) de FRAGAN. Ils avaient alors deux fils jumeaux, Guethénoc et Jacut, puis donnèrent le jour à un autre fils, Gwénolé, puis à une fille, Clairvie.

 

Guethénoc et Jacut, après avoir été éduqués par un savant ermite Saint Budoc dans l’île de Lavrec, cherchèrent la solitude dans une petite île mal rattachée au continent, LANDOUAC, qui devint plus tard « LANDOUAR ». Ils y fondirent, vers 408, un monastère dont Jacut aurait été le premier abbé.

 

Jacut serait décédé dans la première partie du VI° siècle. Ses reliques furent transportées à Saint-Jacut-les-Pins. On possède peu de document sur l’évolution de LANDOUAC, que marquèrent de nombreux raides des Normands. Ceux-ci mirent à feu et à sang tout le littoral. De ce fait, le plus vieux document conservé à la mairie de Saint-Jacut de la mer remonte seulement au XVI° siècle.

 

C’est un moine, HINGETENUS, qui entreprit de rebâtir en 1008 ce que les Vandales avaient détruit.

 

Plus tard, l’abbé PEAN de Pontfily fit bâtir une léproserie et installa des pêcheries (espaces en forme de triangles de 100m de long sur 2m de haut et plus de 20m dans la plus grande largeur. Elles étaient faites soit en pierres soit en claires enchevêtrées. Elles retenaient à marée basse toutes sortes de poissons et d’appâts pour la pêche en bateau).Vers 1390 ou 1430 (selon les sources), les moines, sous la direction de l’abbé de Pontfily, érigèrent une digue (connue sous le nom de « la digue aux moines ») qui fit de Saint-Jacut une presqu’île. (Une autre version attribue à Hingetenus la léproserie, les pécheries et surtout la digue aux moines).

 

L’abbé de Pontifly fit aussi fondre la grosse cloche de Saint-Jacut qui existe encore dans la nouvelle église sur laquelle on peut lire (à condition d’être doué en latin) : « Le frère OLIVIER fit faire cette cloche du mieux qu’il put en 1402 ».

 

Jusqu’en 1471, l’abbaye fut très florissante et très riche grâce aux nombreux dons des Rohan et des Matigon. Elle avait droit de basse et haute justice, sa juridiction s’étendait à Sainte-Brigitte, Saint-Potan, Trégon, Corseul, Créhen, Ploubalay, Lancieux et Saint-Cast.

 

En 1736, l’abbaye ne comptait plus que 9 moines. A la révolution, elle n’en compte plus que 4 qui défroquèrent. Le Prieur devint un curé conventionnel : BETTAUX qui fut le premier maire de Saint-Jacut.

Par la suite l’abbaye fut vendue comme bien national et l’église abbatiale fut démolie.

 

Au large et au nord (à 3 Km) se situe l’île des Ebihens, en breton « ens-bihien » qui signifie petite île. Des découvertes archéologiques faites en 1985 sur l'île des Ebihens attestent que la côte a été habitée par des hommes dès la période préhistorique. Au cours des fouilles il a été retrouvé sept squelettes, des bijoux, des statuettes, des morceaux de poteries ainsi que des traces d'implantation de huttes et de fours à sel.

 

Sur cette île, se trouve une tour, construite en 1694 par le comte de Pontbriand, d’après les plans dressés par Vauban. Cette tour fait fasse à l’ennemi d’alors : l’ Angleterre. Elle fut occupée par une milice des gardes-côtes. En 1744 Elle est armée de canons. Elle permet de repousser en 1758 une tentative de débarquement ennemi. La construction de la tour fut payé par une dîme, prélevée sur la pêche du maquereau, elle coûta la somme de 2.363 livres.

 

Un cataclysme (probablement au VI° siècle) sépara les Ebihens de la terre ferme (à cette époque le Mont Saint-Michel situé en pleine forêt devint une île).

 

Quelques informations historiques (Merci à Michel Lainé de l'Office du tourisme) :

 

Le chemin piétonnier en pierre (long de 6 Km 200 du chateau du Gildo à St Jacut) qui longe la Banche date de 1856.

 

A l'entrée de Saint Jacut vous trouverez la Croix des cimetières neufs sous laquelle ont été inhumés au XVIII° siècle les corps des naufragés du bateau corsaire le Citoyen, le cimetière paroissial manquant de place.

 

On y enterra aussi les morts de la Clarisse, qui vint en 1807 se briser contre les rochers devant Saint Jacut.

En allant vers le centre de St Jacut vous trouverez sur votre droite la Croix du Sillon. On ne connait pas la date à laquelle elle a été érigée.

Cependant en 1870 lors de travaux de consolidation on y trouva des ossements et des monnaies datant d'Henri IV. A l'époque où St Jacut étatit encore une île elle servait de panneau indicateur pour les voyageurs qui traversait les marais.

 

Le Boulevard du rougeret a été créé dans les année trentes pour accéder à la maison du maire de l'époque.

 

Au début de la Rue de la Manchette se trouve une maison, "La vigie". Il s'agit de l'ancienne mairie.

 

En bas de la Grande rue vous aurez la rue des Sciaux. Elle relie la baie de Lancieux (Plage de la pissotte) à la baie de l'Arguenon (la banche). Cette rue était empruntée par les marchanrd de Lancieux qui voulait à marée basse éviter de passer par la campagne, cela leut faisait ganger beaucoup de temps.Le nom de Sciaux provient certainememnt des sceaux qui étaient apposés au bas des laisser-passer (la rue abouti après la place de Landouard) à la place de la Douane.

 

La pointe de la justice tire son nom du fait que l'on y trouvait une potence. Le monastère avait une telle importance que les moines avaient droit de basse et haute justice.Les condsamnés étaient exécuté à cet endroit puis leur corps étaient jetés à la mer.

 

L'abbaye demeure florissante jusqu'au XVIème siècle. Elle va posséder jusqu'à quatorze prieurés, dont deux en Angleterre et quelques vingt-deux cures à sa nomination. Une bulle papale, promulguée à Rome par Innocent III en 1163 atteste de 27 prieurés. Par la suite, à travers d'autres textes nous en retrouvons plus de 35 disséminés entre la Rance et la rivière de Morlaix dans plusieurs évêchés, plus des droits, rentes ou terres et maisons dans 20 autres paroisses, au total ce sont 55 paroisses liéees à Saint-Jacut (en comparaison Landevennec fait état de biens dans 22 paroisses, Le Relec dans 23 paroisses) :

 

Saint-Malo (Saint-Malo, Dinan, Langrolay, Pleurtuit, Trémereuc, Plumaudan, Saint-Maudez, Saint-Enogat, Lancieux, Ploubalay, Trégon, Créhen, Corseul, Mohon, La Trinité Porhoët)

Dol (Plouer, Miniac-en-Légué)

 

 

Saint-Brieuc (Saint-Cast, Saint-Germain-de-la-Mer, Pléboul, Plancoët, Saint-Potan, Pluduno, Saint-Lormel, Pléhérel, Hénansal, Hénanbihan, Erquy, Jugon, La Malhour et Plestan, Saint-Carreuc, Saint-Jacut-du-Méné, Saint-Gilles-du-Méné, Plumieux, Morieux, Hillion, Langueux)

 

Tréguier (Pontrieux, Ploëzal, Plouëc, Saint-Clet, Lézardrieux, Buhulien, Ploubezre, Lannion, Penvenan, Plestin-les-Grèves, Lanmeur, Plougasnou, Locquenvel, Plésidy, Belle-Isle-en-Terre, Plougonver, Saint-Fiacre)

Saint-Pol-de-Léon (Locquénolé, Pleyber Christ)

Quimper (Bothoa)

 

 

 

 

 

 

Cambridge - évêché d'Ely (Iselhans, Linton).

selhans : l'église Sainte-Marguerite située à 25 km au N.E. de Cambridge est un ancien prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Jacut, confisqué en 1449 par Henry VI d'Angleterre. Ce prieuré vaut en 1449, 23 livres et 8 s par an.

Linton : l'église de Sainte-Marguerite, située à 15 km au S.E. de Cambridge est un ancien prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Jacut, donné par un seigneur breton compagnon de Guillaume le Conquérant. Confisqué en 1449 par Henry VI d'Angleterre. Ce prieuré vaut en 1449, 23 livres et 8 s de rente. Ce prieuré est cité dans une bulle papale de 1163. En 1337, frère Guillaume Bomon est envoyé par l'abbé Eudon de Saint-Jacut.

 

Une église paroissiale Notre-Dame-de-Landoac est édifiée par les moines de l'abbaye Saint-Jacut. Sous l’Ancien Régime, la paroisse Notre-Dame de Landouart, à Saint-Jacut de l’Isle, appartient au diocèse de Dol et élit sa première municipalité au début de 1790. Celle-çi englobe aussi l'île des Ebihens (noté l'île Bihon en 1409 (Mor., Pr. II, 828)).

 

Le nom devient l’Isle-Jacut ou Port-Jacut pendant la Terreur, de l’an II à l’an IV environ. On rencontre les appellations suivantes : S. Jacobus (en 1009-1019), Monasterium S. Jacobi (en 1024-1034), S. Jacobus (en 1092), monasterium S. Jacuti (vers 1092), S. Jacotus (en 1118, en 1132, en 1159), Monasterium S. Jaguti de Insula Maris (en 1163), monasterium Landoac (au XIIème siècle, en 1191-1212), S. Jacutus (vers 1330), Sainct Jagu de l'Isle (en 1352, en 1499), Sainct Jagu (en 1513). Un nouveau nom, Saint-Jacut-de-la-Mer, apparaît dès le 6 novembre 1856 et devient officiel par l'arrêté préfectoral du 25 janvier 1873.

 

Note : En 1647, l’abbaye de Saint-Jacut passe aux Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. En 1699 est bénie la chapelle de l’Ange-Gardien, construite sur l’île des Ebihens. Dom Guy-Alexis Lobineau, né à Rennes en 1667, auteur d'une Histoire de Bretagne, est mort à l'abbaye de Saint-Jacut le 3 juin 1727. Le 3 juin 1828 est érigée une stèle et une croix à la mémoire de dom Lobineau.

 

A voir :

      La croix du Havre ou croix des Marins (1821), située sur la plage du Châtelet et offerte par tous les bateaux de pêche de l'époque. Elle fut bénie le 15/08/1821

      La croix de calvaire (1840), située sur le parvis de l'église Notre-Dame. Elle a été édifiée à l'initiative de Jean Dagorne (attesté par une inscription)

      La villa des Fresches (1870), située rue des Fresches. Il s'agit de la villa de l'académicien Jean Richepin (1849-1926)

      La villa du Plessix (1890), située rue des Ecluses. Le peintre Edouard Vuillard (1868-1941) y a séjourné en 1909, en compagnie de Tristan Bernard et d'autres artistes.

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Le naufrage de la Clarisse

Récit de GAUDE écrit à l'amiral Decres, ministre de l'empire, le 22 février 1807, quatre jours après le drame. Cette lettre a été publiée par l'Abbé ROBIDOU dans "Les derniers corsaires malouins" et retranscrite dans le n° 4 des "Amis de St Jacut" :

 

Du 16 au 19 de ce mois nous avons éprouvé une violente tempête, les vents venant du N. ou N-0. Elle a causé la perte du corsaire "la Clarisse", armé par MM. Villehuchet et Lachambre, commandé par le Sr Geffroy, ci-devant enseigne auxiliaire

 

Ce corsaire, chassé par une frégate ennemie, s'était réfugié dans la rade des Ebihens. Surpris par la tempête, dont rien n'abrite cette rade, et ayant rompu ses câbles, il a tenté d'entrer dans une petite crique, connue sous le nom de Port La Chapelle, mais, ayant touché à l'entrée, où il n'y avait point assez d'eau pour le recevoir, il a été jeté sur un rocher, s'y est ouvert et a coulé. Cet événement a eu. lieu le 18 vers 9 h. du matin.

 

Dès que les signaux me l'eurent fait connaître, je tentais d'envoyer une chaloupe armée au secours du bâtiment en danger, mais la mer était si terrible et les vents si violents que cette chaloupe ne put doubler la pointe de la Cité et fut obligée de rentrer après avoir été 20 fois sur le point d'être submergée.

 

Le naufrage de "La Clarisse" par Serge Dupoux.

D'après les rapports qui sont parvenus, le bâtiment ne pourra pas être relevé. Des 36 hommes qui composaient l'équipage, 16 ont péri, 20 ont été sauvés, mais, parmi ces derniers, il en est plusieurs que le froid, les fatigues et les contusions reçues en abordant la terre ont mis dans un état qui fait craindre pour leur vie.

 

Les habitants de St-Jacut ont montré dans cette circonstance beaucoup de dévouement et se sont exposés aux plus grands dangers pour arracher à la mer quelques-unes de ses victimes. On doit des éloges particuliers au courage du nommé Dominique Le François, qui, le premier, s'est jeté à la mer et a, par son exemple, encouragé les Jaguens et seul a sauvé 4 hommes. Les armateurs sont sur les lieux.

 

Les noms des 16 marins ayant péri dans le naufrage enregistrés dans le registre des décès de la mairie de Saint-Jacut :

     - François NOUAIL, de Saint-Malo, écrivain

     - Valentin LEMAIGRE, de Saint-Malo, enseigne

     - Julien GREZET, de Saint-Malo, maître d'équipage

     - François LECOSSOIS, de Cancale, 2ème maître d'équipage

     - Michel CHEVALIER-JOLIF, de Saint-Malo, cuisinier

     - Jean-Pierre RICHEUX, de Plouër, matelot

     - Guillaume ERNOUL, de Saint-Suliac, volontaire

     - Jean FOIS-DUFOSSE, de Tourville, volontaire

     - Louis GUILLARD, de Cancale, novice

     - Pierre-Jean CARRE, de Saint-Suliac, novice

     - Olivier PICOT, de Saint-Méloir, mousse

     - Jean-Baptiste PARMENTIER, de Saint-Malo, mousse

     - Mathurin REBUFFET, de Pleurtuit, novice

     - Julien Servan HERVE, de Saint-Benoit, novice

     - Pierre Marie PAPAIL, de Plerguer, novice

     - François Jean LEGRAS, de Saint-Malo,matelot

 

On peut noter parmi les rescapés :

     - Pierre Marin GIDOUIN, de Cancale

Le récit du naufrage par l'Abbé Th. Juhel, réalisé vers 1880-1890 à partir de renseignements de tradition verbale et publié dans les « Notices sur Saint-Jacut-de-la-mer et l’Abbaye royale du même lieu », Rennes 1933

 

C'était en 1812, probablement au mois de septembre. Une tempête de nord-est soufflait sur nos côtes. Les navires se réfugiaient au pont des Ebihens, et les bateaux de pêche de Saint-Jacut rentraient au Châtelet. A quelques encablures du rocher de la Cherbotière était venu mouiller un corsaire malouin qui faisait partie de cette escadrille, commandée par le célèbre Robert Surcouf, la terreur des Anglais. C'était "la Clarisse", sur laquelle l’intrépide marin avait accompli dans la mer des Indes quelques-uns de ses merveilleux exploits.

 

En passant près du corsaire, les pêcheurs Jaguens qui fuyaient devant la tempête avertirent les officiers du peu de sûreté de leur mouillage et les engagèrent à se haler prudemment dans le port des Ebihens . A ces sages avertissements, officiers et matelots répondirent par des quolibets et des railleries, depuis longtemps en usage à l'adresse des Jaguens. Alors un des patrons : "Vous ne voulez pas nous croire, leur dit-il, et bien, demain matin, vous aurez tous la goule dans le sable !"

 

Et malheureusement la prédiction ne se réalisa que trop bien. En effet, le lendemain, au point du jour, une sinistre nouvelle se répandit : "La Clarisse avait chassé sur ses ancres et se brisait sur la Cherbotière !"

 

En un instant, la population entière est sur le rivage. Tous rivalisent d’efforts pour sauver le malheureux équipage ; les pêcheurs essaient de sortir du Châtelet, par vent debout et une mer démontée; mais ils ne peuvent y réussir : -tout est inutile ! Il n'y a plus qu'à assister impuissant au désastre. Debout sur la falaise, le recteur de Saint-Jacut, le vénérable M. Quétissant, donne une absolution générale aux naufragés...

 

Bientôt "la Clarisse" est réduite en mille pièces, et quatre-vingts cadavres, l’équipage à peu près tout entier, jonchent la plage une dizaine d' hommes seulement purent être sauvés et ,reçurent au presbytère _les soins les plus dévoués et les plus charitables.

 

On recueilli pieusement les cadavres. Mais le cimetière de Saint-Jacut était trop petit pour cette soudaine moisson de morts. Alors on prit le parti de les inhumer dans un terrain communal, situé à l'extrémité sud du sillon, au lieu encore appelé aujourd’hui les cimetières neufs ; et une croix fut plantée sur la tombe commune de ces braves que la mitraille anglaise avait respectés, mais que la mer plus cruelle venait d’engloutir. Plus tard, le champ de leur sépulture étant devenu une propriété privée, en 1863, à la suite d'une mission ou jubilé, leurs osse­ments furent exhumés avec respect et transportés un peu plus au nord ; et, pour remplacer l'ancienne croix tombant de vétusté, fut élevée la croix nouvelle qui s'y dresse aujourd'hui.Une inscription placée sur le piédestal rappelle, en même temps que le souvenir de la mission, celui de l'inhumation des marins de "la Clarisse", et une grille en fer, due, comme la croix, à la générosité d'un habitant de ta paroisse, protège ta place où reposent ces braves !

 

Requiescant in pace !

 

L'Abbé Th. JUHEL

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Informations diverses

      L'abbaye de Saint-Jacut aurait eu des droits sur la paroisse de Pleyber-Christ de l'ïle de Ven située dans Öresund, l'étroit bras de mer séparant la Suède du Danemark.

      La chapelle du village de Loc-Envel fut construite au XVème siècle par les moines bénédictins de Saint-Jacut.

      L'abbaye de Saint-Jacut possède des biens à Saint-Malo, à savoir "l'abbaye de Saint-Jacut" ou "la Court de Saint-Jacut", une immense maison et "n'ayant de quoy la rebâtir, les moines la donnèrent à un bourgeois de Saint-Malo pour la remettre en estat, à condition de payer 6 livres par an, à la foire de Dinan, rendues au monastère. Ce bail fut faict l'an 1535". (ceci est écrit en vieux français, il n'y a donc pas de faute d'horthographe).

      La chapelle Notre-Dame de Kernintron à Lanmeur a été fondée par des moines bénédictins dépendant de Saint-Jacut-de-la-Mer. La nef et le transept datent du 12ème siècle.

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