|
|
Anémone chevaline (Actinia equina)
Il
s'agit de l'anémone la plus courante sur les côtes.
Vous pourrez en observer de grandes quantités à marée
basse.
Lorsqu'elle
se trouve dans l'eau, environ 200 tentacules ondulent dans le courant
et essaient de piéger de petits poissons qui sont ensuite
dévorés. Lorsqu'elle se trouve à sec, elle
se rétracte et ressemble à une masse charnue de 3
centimètres de haut.
Sa
coloration est variable, passant par le brun, le rouge orangé
jusqu'au vert. On pourrait croire qu'elle est sédentaire,
mais ne vous y fiez pas, elle se déplace en utilisant son
pied, à la manière des escargots.
Anémone sulcata (Anemonia sulcata)
Cette
anémone est plus rare que la précédente et
beaucoup plus grande. Elle possède moins de tentacule et
sa couleur varie du vert au gris-brun.
Lorsqu'elle
n'est pas dans l'eau, elle se rétracte également,
mais la forme qu'elle prend alors est beaucoup plus pyramidale que
l'anémone chevaline. Elle aime bien la lumière. |
|
Bouseu Arénicole (Arenicola marina)
Il
s'agit d'un gros vers, de vingt centimètres de long, qui
vit dans le sable. Il se repère par des tortillons dans le
sable qui apparaissent à marée basse.
Différentes
techniques sont utilisées pour sa capture, la plus rustique
est d'utiliser une fourche à dents, la moins fatigante utilise
une sorte de pompe à main pour l'extraire de son tube dans
le sable.
C'est
un excellent appât, pour pratiquement tous les poissons, et
on le trouve en vente chez la plus part des magasins qui vendent
des articles de pêche. |
|
Encornet (Loligo vulgaris)
L'encornet,
encore appelé calmar, est un voisin de la seiche. Plus petit,
il possède également de l'encre dont il se sert pour
échapper à ses prédateurs.
Il
est rare près du rivage et il ne s'en approche que la nuit,
mais on le trouve en abondance chez les poissonniers. Vous pourrez
alors vous demander pourquoi les petits encornets sont si cher,
surtout en saison. Le temps qu'il faudrait consacrer à l'épluchage
de si petits animaux semble hors de proportion avec leur prix. En
fait, ces animaux ne sont pas destinés à la consommation
humaine, mais servent d'appâts aux pêcheurs. Les anguilles
sont particulièrement friandes d'encornet, qu'elles attrapent
tête la première. |
|
Etoile bleue (Marthasterias glacialis)
Cette
étoile de mer, dont la coloration tire sur le bleu, se trouve
pratiquement uniquement parmi les rochers. Elle se nourrit de la
même façon que l'étoile de mer commune et paraît
bien plus rugueuse. Elle est également souvent un peu plus
grosse.
Comme
la précédente, elle peut être sêchée
pour garder un souvenir. Il suffit de la mettre à l'ombre,
en la retournant deux fois par jour et au bout d'une quinzaine de
jours, l'animal ne sent plus mauvais et peut être conservé
ainsi de longues années. Mais la couleur originale aura disparu
pendant l'opération.
Etoile verte (Asterina gibbosa)
Voilà
encore une étoile de mer que l'on trouve dans les rochers.
Il s'agit d'une petite étoile dont la taille ne dépasse
que très rarement 5 centimètres de diamètre.
Sa
couleur est verdâtre sur le dessus et jaunâtre dessous.
On peut également la trouver dans les estuaires, car, contrairement
à la plupart des étoiles de mer, elle supporte l'eau
douce légèrement saumâtre. |
|
Méduses
Les
méduses sont des animaux munis de tentacules urticants. Le
moindre attouchement est sanctionné par une sensation de
brûlure intense.
Que
faire lorsque l'on est atteint ? La première chose à
faire est d'enlever les restes de filaments et les cellules urticantes
qui seraient restés sur la peau. Pour cela frictionner vivement
avec un mélange de sable et d'eau de mer (ne pas utiliser
de l'eau douce, qui avive la douleur). Ensuite, acidifier la peau
: le vinaigre est parfait, mais vous pouvez également utiliser
du Coca-cola.
Si
ces premiers soins ne sont pas suffisants, demander conseil à
un pharmacien. Les effets peuvent se faire sentir pendant plus de
48 heures. Si la piqûre se trouve au niveau du visage ou de
la poitrine, la consultation d'un médecin est obligatoire. |
|
Il
y a deux types d'oursins très différents sur les côtes
de l'île, le premier vit dans les rochers tandis que l'autre
s'enfouit sous le sable.
Oursin (Psammechinus miliaris)
Ce
animal appartient à l'embranchement des échinodermes,
comme les étoiles de mer, qui se caractérise par une
symétrie d'ordre 5. Au premier abord, il semble que l'oursin
soit une sphère parfaite, mais en regardant de plus près
vous verrez très bien 5 bandes sur son corps.
Cet
oursin se trouve sous les pierres sur les côtes rocheuses,
il est plus petit que l'oursin comestible traditionnel (paracentrotus
lividus), mais est quand même délicieux.
Pour
le déguster, il faut l'ouvrir (alors qu'il est bien vivant)
avec une paire de ciseaux, que l'on introduit dans la bouche. On
fait une découpe circulaire qui permet de mettre en évidence
les 5 glandes (encore une preuve de la symétrie d'ordre 5)
dont la couleur varie de l'orange au brun foncé en passant
par un rouge vif, que l'on nomme "corail".
Oeuf de grisard (Echinocardium cordatum)
Cet
animal se trouve dans le sable et vous pourrez en trouver un en
pêchant avec un haveneau . Il s'agit bien d'un oursin et vous
pourrez également rencontrer son test. C'est ainsi que l'on
nomme la carapace interne de cet animal. L'examen de ce test permet
de voir une symétrie d'ordre 5, mais qui n'est pas parfaite.
En effet le test possède une sorte de canal qui lui permet
d'amener les aliments à sa bouche. |
|
Pestiche ou Néréide (Nereis diversicolor)
Il
s'agit là encore d'un ver qui vit dans le sable. Il semble
avoir de nombreuses pattes, qui ne sont en fait que des soies, qui
lui permettent de mieux accrocher dans les tubes qu'il creuse dans
le sable.
Il
est très vivace et se tortille constament. Une ligne rouge
le parcourt d'un bout à l'autre et il est utilisé
comme appât pour pécher les petits poissons du bord
de mer. |
|
Seiche (Sepia officinalis)
C'est
un céphalopode : Littéralement, cet animal a la tête
dans le pied.
Les
seiches sont abondamment pêchée, au printemps. On peut
les prendre avec des casiers, en se procurant une seiche femelle,
qui attire les males aux alentours. Mais on les prend principalement
au filet.
Sa
couleur est très variable : elle peut changer en quelques
secondes (une fois morte, sa chair est de couleur blanche) pour
s'adapter à celle du milieu ambiant.
Lorsqu'elle
est inquiétée, elle laisse s'échaper son encre,
de couleur noir et effectue un bond pour que le prédateur
fonce sur le nuage et non sur l'animal lui-même. Elle se déplace
en propulsant violemment l'eau contenue dans son corps.
On
trouve fréquemment des "os de seiches" sur les
plages. Ramasser les si vous avez des oiseaux, ceux-ci les picoreront
avec joie. |
|
|