L'ile des Ebihens

(cliquez sur les images pour les voir en taille réelle)

 

ATTENTION

 

L'îles des Ebihens est une île privée occupée à 100% par les propriétaires, son entretien est à leur charge exclusive.

 

Les propriétaires tolèrent la traversée du sud au nord de l'île par le chemin principal exclusivement.

L'accès aux différents terrains de l'île est formellement interdit.

 

Cette île est une réserve pour la faune et la flore, en plus d'être une réserve de chasse...

 

La cueillette, la capture des animaux, les feux et campements sont formellement interdits...

 

L'accès est interdit à tout véhicule étranger aux résidents.

 

Vous qui désirez vous rendre dans cette île, n'oubliez pas de RESPECTER la nature (et les propriétés privées).

N'y laissez aucun détritus. Il serait vraiment désolant de voir ce petit coin de Paradis devenir une décharge.

 

 

L'archipel des Ebihens prolongeant la presqu'île de Saint-Jacut, dont le rocher principal est d'une superficie de 20 hectares.

Il paraît probable que son isolement date du raz-de-marée qui détruisit la forêt de Scissy en 709 et que les plages qui l'entourent étaient également recouvertes d'arbres et d'herbus ... Le sous-sol des plages recèle peut-être des trésors insoupçonnés, définitivement enterrés dans les oubliettes de l'histoire ... et des marées.

Le chapelet formant l'actuel archipel fut occupé dès avant notre ère et des fouilles entreprises sur son sol ont mis à jour des vestiges attestant d'une occupation gallo-romaine. Un petit village coriosolite y fut érigé.

 

En vous dirigeant vers l'archipel, vous aborderez un premier massif rocheux, La Loge, traversé par une faille où le sable va et vient au gré des marées.

Elle mène à un plateau dunaire couvert à marée haute et menant à l'île principale. C'est à cet endroit que des fouilles archéologiques permirent de découvrir les traces d'un atelier dont l'activité était très particulière : la fabrication de pains de sel.

Une technique lucrative avait permis à nos ancêtres, les Celtes, de transformer une matière abondante, l'eau de mer, en un produit obtenu par évaporation forcée.

Les hommes qui vécurent là étaient de véritables "bouilleurs d'eau de mer" !

 

Utilisant des fours circulaires pour l'évaporation forcée, l'artisan saunier versait dans des récipients une saumure concentrée qu'il faisait bouillir au dessus de la braise de façon à récupérer les cristaux de sel et en faire des pains.

 

L'atelier des Ebihens produisait des pains pesant jusqu'à 3 kg.

 L'île des Ebihens vue du Chef del'Isle à marée basse

 

C'est à l'extrémité Nord de l'archipel que vécurent quelques familles coriosolites. Là, une série d'ilôts, Les Hâches, prolongent l'île principale.

C'est le plus important d'entre ceux-ci qui abrita un hameau formé de quelques habitations. En ce temps-là, ces rochers désormais battus par des vagues violentes étaient accessibles à pied : la transgression marine les a définitivement coupé du continent.

On comprend certaines des raisons de l'établissement des hommes à cet endroit : on ne peut en effet rester insensible à la beauté du paysage environnant.

 

Il est probable, aussi, que cette petite communauté pouvait retirer de la mer toute proche l'essentiel de ses besoins en nourriture, complétée sans doute par une culture maraîchère sur des herbus aujourd'hui devenus plages sablonneuses.

 

 

 

Des découvertes archéologiques faites en 1985 sur l'île des Ebihens attestent que la côte a été habitée par des hommes dès la période préhistorique.

 

Au cours des fouilles il a été retrouvé sept squelettes, des bijoux, des statuettes, des morceaux de poteries ainsi que des traces d'implantation de huttes et de fours à sel.

La tour édifiée entre 1695 et 1697 par Siméon Garangeau (Paris 1647 – Saint-Malo 1741) sur les plans de Vauban

Une chapelle de l' "Ange gardien" y est le second vestige subsistant sur l'île. Construite en 1699, elle fut un lieu de culte fréquenté par les habitants qui s'y succédèrent et notamment une famille d'agriculteurs-éleveurs qui entretinrent les lieux.

 

 

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